En ce beau printemps installé, nous allons entrer dans une séquence bien chargée en manifestations et réjouissances diverses, avec une grande mobilisation des services municipaux et des bénévoles associatifs. Les semaines qui viennent vont être bien chargées et c’est tant mieux pour les Bouffémontois(es), pour notre ville et pour celles et ceux qui sont impliqués-e-s dans ces différentes actions, comme pour celles qui en profitent à des titres divers. Toutes et tous savent bien que l’animation dans notre ville est une réalité vivante. Sérieusement, qui a osé dire que Bouffémont s’endormait ?
Dans le calendrier, je citerai les fêtes de l’Enfance et de la Musique, celles des clubs, les kermesses d’écoles, la Course contre la Faim, la Rue aux Enfants, mais surtout la grande Fête de la Pentecôte qui doit tous nous rassembler. Dans la fête, on délaisse les querelles habituelles, on prend le temps de parler avec l’autre, on boit un verre avec lui. Bref, on reste ensemble et on consolide la communauté Bouffemontoise.
Nous avons voté un bon budget (l’opposition s’est abstenue) qui nous permet de nous libérer de la pression que nous nous sommes imposés pendant longtemps.

Le commerce local a bien besoin de l’aide des consommateurs que nous sommes, aussi bien les boutiques que les stands du marché. Nous allons les promouvoir. Comme nous allons promouvoir notre recherche de médecins et autres professionnels de santé, à travers diverses initiatives.

Nous restons mobilisés aussi sur les dépôts sauvages de déchets. Quotidiennement les incivilités, de plus en plus mal supportées, se rappellent à notre attention…
Pas une semaine ne se passe non plus sans qu’un problème de sécurité ne se pose, accaparant les moyens de la Police Municipale et de la Gendarmerie.
Je vais bientôt rencontrer le nouveau colonel et le nouveau lieutenant commandant la brigade de Domont récemment nommés. J’aurai avec eux un entretien détaillé sur nos besoins et nos attentes. J’évoquerai par exemple la recrudescence des disputes de voisinages ou des échauffourées sur le stade, puis en dehors, entre joueurs, voire dirigeants, le plus souvent pour des motifs futiles.
Ce manque de sang-froid dans les relations inter-personnelles pourrait se comprendre – mais pas s’excuser – de la part de jeunes mineurs à qui on n’aurait pas suffisamment expliqué les choses ni appris à gérer leur frustration, mais il ne saurait être admis de la part d’adultes réputés responsables, surtout s’ils prétendent s’impliquer dans la prochaine campagne électorale locale…
Pas d’autosatisfaction dans ces propos, mais seulement la confiance en notre capacité à vivre ensemble dans notre ville que nous chérissons.

Bien à vous.
Votre Maire,
Michel LACOUX

À huit mois des élections, la tonalité des échanges se durcit, comme on peut en juger sur les réseaux sociaux, de manière préoccupante. Il y a plusieurs signes qui peuvent laisser redouter que cette campagne soit rugueuse. Pourtant, nous aurions bien des motifs de tous nous retrouver dans la défense de notre ville qui souffre de sa limitation territoriale. Nous ne pouvons pas nous étendre et augmenter notre espace, occupé à 60% par la forêt et la Plaine heureusement encore inconstructible. Limitation économique aussi, avec nos faibles ressources financières, avec les faiblesses de l’État et des règlementations toujours plus contraignantes. Notre ville est ce qu’elle est, grâce aux efforts des générations passées d’élus et de citoyens : une ville à taille humaine, dans un environnement très «qualitatif» près de la capitale, avec de nombreux services… constat que l’on peut partager. Les propositions pour préserver, améliorer ce patrimoine commun peuvent légitimement s’exprimer et s’opposer. C’est le jeu normal de la Démocratie. Les élections sont un moment démocratique régi par des textes extrêmement précis. Je souhaite que la compétition se déroule en « tirant vers le haut ». Autrement dit que nous soyons collectivement à la hauteur de l’évènement, et que nous puissions, quelque soit le résultat qui adviendra, être fiers d’y avoir participé, dignement et d’avoir fait honneur à notre vie démocratique.