Nous nous sommes quittés, avant les congés d’été, après une longue séquence électorale, avec les européennes puis les législatives précipitées par la dissolution. Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête, avec pour notre circonscription, un nouveau député de gauche, Romain Eskenazy que je vais recevoir début septembre.

Après, ce fut la belle parenthèse, l’incroyable réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques dans lesquels les Français se sont retrouvés.
Lorsque nous le voulons, oubliant ce qui nous sépare, nous sommes capables de grandes choses et il faut saluer tous les responsables, d’en haut comme d’en bas, les volontaires et bénévoles pour cette incontestable réussite.

Avec la rentrée, la politique reprend ses droits. J’espère de tout cœur que « l’esprit des Jeux » nous inspirera pour débattre sereinement entre citoyens, en échangeant, des arguments et non des anathèmes ou des insultes.
Hélas, au moment où j’écris ces lignes, le Président de la République refuse de nommer un premier ministre issu des rangs du Nouveau Front Populaire. Il n’est plus arbitre, il prend parti, au sens propre. Ce qui revient à considérer que 33 millions d’électeurs se sont déplacés… pour rien. Substituer au résultat souverain des urnes des petits arrangements dignes de la IV e république, c’est une atteinte très grave à notre démocratie.

Au Forum, le 14 septembre, nous rendrons hommage à Bruno Battist, notre pharmacien bien connu pour sa gentillesse, mais aussi pour ses qualités de grand sportif, fidèle à notre commune, depuis près de 40 ans. Il prend une retraite bien méritée et c’est avec plaisir que je lui remettrai la Médaille de la Ville.
On verra devant le gymnase la présence inédite du MuMo, le musée itinérant du Centre G. Pompidou, qui s’ouvrira aux scolaires, au centre de loisirs et au public.

La Boulangerie du Village fera sa réouverture dans un nouveau décor début septembre, et les 27 logements rue de la Plaine de France seront livrés fin novembre…

A tous et à toutes je vous souhaite une bonne rentrée.

Bien à vous.
Votre Maire,
Michel LACOUX

Aimer sa ville (quelques réflexions après le moment olympique).
On peut aimer sa ville parce que on n’y est né, ou qu’on y habite, parce qu’elle a de nombreux atouts, un cadre naturel, parce qu’on y trouve des services… Elle naît de la volonté des hommes de se regrouper autour d’un projet commun, vivre en société. La ville qu’on aime lutte aussi au quotidien contre la solitude de ses habitants, les incivilités, l’insécurité, l’injustice…ou la pression immobilière. Vivre ensemble, égaux et différents, c’’est bien là toute la difficulté et le charme de la ville. À nous, à chacun de la faire vivre sans nous cantonner à un rôle de consommateurs qui dessert des usagers désengagés de la vie de la cité, et le territoire qui voit ses habitants transformés en clients, qui le « consomment » comme n’importe quel produit. Ce qui nous fait aimer la ville, au-delà des raisons pratico-pratiques, être logé, bénéficier de services, etc, c’est la vie qui en émane. Ce qui fait le sel d’une ville c’est sa personnalité, son âme qui ne dépend pas uniquement de l’aménagement urbain, de son urbanisme, mais aussi de son histoire, et sa culture.
La ville, c’est vivre de grands moments de communion pendant les fêtes et les spectacles ou pour célébrer les victoires sportives. Tous ces moments de liesse populaire sont fondateurs.
Modestement, à la mesure de nos moyens, au travers des actions d’animation globale, nous nous y efforçons.