La ville agit pour la biodiversité
Savez-vous que la ville agit pour la biodiversité en pratiquant la gestion différenciée ?
Le temps du gazon bien vert, parfaitement tondu, de façon uniforme, au ras du sol, est révolu.
Tonte différenciée (ou raisonnée)
Protéger la nature et la planète, c’est avant tout préserver la biodiversité et respecter les cycles naturels. La ville de Bouffémont a depuis plusieurs années banni les tontes à outrance de son plan d’entretien et a opté pour la gestion différenciée qui consiste à traiter les zones différemment en termes de fréquence selon leur fonction (agrément, promenade, jeux, …), tout en privilégiant les zones de biodiversité. Ainsi, dans certains secteurs la fauche est limitée à deux fois par an, comme au « Petit bois » de la Clairière où sont disposées les ruches. Les abeilles et autres insectes pollinisateurs peuvent ainsi se délecter de tous les nectars bénéfiques à leur santé et assurer leur prospérité et leur mission de pollinisation.
Au Parc Maenza et au Terrain d’Aventures, les zones sont traitées de manière dissociée. Si une partie des parcs est tondue cinq fois par an, l’autre n’est fauchée que deux fois par an. Ce procédé permet de préserver vos espaces de jeux ou de promenade tout en protégeant des zones naturelles offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.
Fauche tardive
La ville pratique également la fauche tardive (en novembre) dont le but est de laisser le temps à la végétation d’accomplir son cycle complet avant de couper. Cela permet à une flore plus colorée et plus mellifère (les plantes mellifères produisent beaucoup de nectar et de pollen et sont les préférées des insectes butineurs, notamment des abeilles) d’arriver à maturation, donc aux insectes de mieux s’épanouir, donc aux oiseaux de mieux se nourrir.
Moins de tontes, c’est aussi moins de carburant et de rejets nocifs pour la planète et notre santé.
Desherbage manuel ou mécanique
La Loi Labbé a totalement proscrit les produits phyto-sanitaires de l’entretien des espaces publics. Nos agents espaces verts sont contraints à un désherbage manuel et mécanique, ce qui a ses limites.
Sans produit chimique, la voirie est rapidement prise d’assaut par la végétation. Les « mauvaises herbes » s’immiscent, envahissent trottoirs et caniveaux.
Un gros travail est fait par les agents des Espaces Verts, notamment sur les caniveaux, mais il est impossible de traiter toute la voirie de la commune.